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J’ai encore du mal à me faire un avis sur ce roman. J’ai bien aimé ma lecture mais… sans plus. En fait je crois que je n’arrive pas à me décrocher du film, car ce film je l’ai adoré et j’ai dû le voir une bonne dizaine de fois. Il faut savoir que le film et le livre sont vraiment très différents ! Dans le roman, nous avons affaire à des vampires comme dans la légende, avec l’ail, les croix et tout ce qui va avec, alors que le film nous présente plutôt des zombies.

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J’ai eu du mal à m’attacher et à m’approprier le personnage de Robert Neville, qui passe la moitié du livre totalement ivre, désemparé, à tout casser et désespéré. C’est compréhensible au vu de sa situation mais bon j’aurais aimé le voir un peu plus courageux et surtout un peu plus  motivé à s’en sortir et à comprendre ce qui arrive au monde.

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J’aurais bien aimé que l’auteur pousse plus loin la réflexion à propos de la bactérie qui touche la population mondiale. Parce que franchement on ne sait pas grand-chose de ce qui se passe, de comment c’est arrivé, je voulais vraiment plus de détail aussi au niveau scientifique ! Ça avait bien commencé, Robert faisait des recherches et puis d’un coup il s’arrête et il laisse tomber ! Du coup on connait une partie des réponses à nos questions et on reste un peu sur les fesses à la fin du livre.

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Sinon cela reste un bon roman de science-fiction, j’ai bien aimé le fait que l’auteur démystifie les vampires en cherchant des explications aux légendes qui les accompagnent. Le seul moment que j’ai trouvé émouvant c’est l’histoire avec le chien, parce que Robert a vraiment consacré un temps fou à amadouer ce chien, il ne se croit enfin plus seul au monde et ces espoirs sont tout de même brisés.

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Je conclurais assez simplement en disant que ce roman est étrange. Bien-sûr il y a une sorte de morale intéressante, mais elle est assez peu développée. Je reste un peu déçue et sur ma faim avec ce livre. Pour moi, il manque d’informations et de développement. Après il est vrai que je ne lis pas souvent de science-fiction donc je ne suis peut-être pas la mieux placée pour en parler.