Paradis africain, le Grand Parc Royal du Kenya accueille des milliers d’animaux sauvages, du plus petit singe au plus imposant éléphant, en passant bien évidement par le plus royal des animaux, je parle bien-sûr du lion. C’est dans cet univers-ci que Joseph Kessel nous promène, au gré de la savane, de son climat, de ses tribus autochtones, de ses milles beautés mais aussi ses milles dangers.

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Dans ce contexte, une petite fille, Patricia, est née là-bas et y grandit depuis. Entre un père amoureux de la nature et fière que sa fille lui ressemble tant, et une mère privée de la « civilisation » depuis trop longtemps, légèrement hystérique, la demoiselle prend deux visages : celui d’une petite fille modèle, polie, studieuse, proche de sa maman, attentive aux codes de la société de l’époque, et celui d’une « sauvageonne », une enfant de la brousse, plus proche des animaux que n’importe qui dans le parc, territoriale, autoritaire, sans pitié, presque cruelle parfois.

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Dans ce livre, l’auteur, à travers les yeux d’un visiteur tombé amoureux du parc, va nous faire découvrir les merveilles de l’Afrique, la culture de ses populations, ses dangers, et va nous faire toucher du doigt les animaux les plus incroyables de la savane. C’est ce côté découverte que j’ai aimé dans ce roman. Moi qui suis folle des animaux et notamment de la faune sauvage, qui ai toujours rêvé de découvrir la savane et les plaines africaines, je peux dire que j’ai énormément apprécié les descriptions de Joseph Kessel. J’ai vraiment eu l’impression d’y être et j’ai été émerveillé.

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Par contre, au niveau des personnages, je n’ai pas du tout réussi à m’y attacher… On n’en apprend pas assez sur eux pour les apprécier ou éprouver de la sympathie pour eux, et le peu qu’on apprend n’a pas fait en sorte que je les aime. Quant à Patricia, c’est un enfant pour le moins… particulière. Comme je l’ai dit précédemment, elle possède deux visages. Et cela m’a vraiment dérangé. Elle a une façon de penser, des manières d’agir qui sont loin d’être ceux d’une petite fille de son âge. Je l’ai réellement trouvé bizarre et je suis plutôt de l’avis de sa mère quand elle dit qu’il faudrait que Patricia sorte de ce monde sauvage et aille s’instruire dans les pays plus « civilisés ».

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Le côté fort autoritaire de Patricia m’a perturbé et c’est donc un personnage que j’ai peu aimé même si je l’ai envié pour sa proximité avec les animaux. Ce roman reste une belle découverte mais j’ai peu apprécié la plume de l’auteur, je l’ai trouvé assez spéciale donc je ne sais pas si je me replongerais dans un nouveau livre de Joseph Kessel. La fin de l’histoire m’a laissé un peu sur les fesses pour parler poliment, même si clairement je la voyais venir de trèèès loin, je l’ai trouvé un peu rapide et baclée.

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En bref : une histoire intéressante, de belles descriptions, mais des personnages particuliers qui pourraient être traités plus en profondeur. Une fin rapide qui nous laisse sur notre faim.

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Bonnes lectures et à très vite !