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  • Les Délices de Tokyo ; Durian Sukegawa

Résumé :

« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges dont sont fourrés les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

Sublime !! Un livre qui se lit très facilement et très vite grâce au style simple et concis de l’auteur. L’histoire parait au départ très simple mais on se rend vite compte de la complexité des choses. La poésie de ce livre repose simplement sur la sobriété de l’auteur. De sa manière à faire passer les messages par des sous-entendus, des murmures, des regards…

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C’est un très beau roman contemporain, qui fait du bien, de par la gourmandise des descriptions quand l’auteur parle des pâtisseries, et par le magnifique message qu’il transporte. C’est un livre qui rend complétement zen, on se sent incroyablement calme après l’avoir refermé. La description des saisons qui défilent, les cerisiers en fleur, le vent, l’ambiance chaude de la cuisine, m’a transporté dans le Japon du livre et m’a vraiment détendu.

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Les personnages sont tous de vrais mystères. Au départ on ne connait rien sur personne. Les informations arrivent petit à petit grâce aux dialogues ou via leurs pensées. Tokue et Sentarô n’ont rien avoir l’un avec l’autre et pourtant, la fabrication des doriyaki va peu à peu les rapprocher et une complicité va naître entre eux.

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Grâce à ce roman, j’ai appris un pan de l’histoire du Japon dont je n’avais aucune idée. Cela n’a pas été facile de lire les descriptions de Tokue quant à sa jeunesse et la torture qu’elle a vécu. C’est en lisant cela qu’on se rend compte à nouveau que l’Homme est d’une cruauté sans limite quand il s’agit de sa survie. Tokue est vraiment un personnage adorable, doux mais sévère à la fois. Elle aide les autres sans rien demander en retour. Elle est même prête à travailler gratuitement pour Sentarô, juste pour pouvoir refaire de la pâtisserie. C’est une femme courageuse, endurcie par le temps, mais qui sais se montrer d’une sensibilité incroyable quand il le faut.

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C’était vraiment un beau livre, plein de bonté et de sagesse, que je recommande vivement à toute personne ayant envie de voyager au japon et de découvrir à la fois ses bonnes pâtisseries mais aussi son histoire terrible.

 

A lire absolument !!!

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